Publié dans Culture

Patrimoine mondial de l’UNESCO - Le Tsapiky entre dans l’histoire

Publié le jeudi, 11 décembre 2025

Consécration. Immense honneur pour la culture malagasy notamment le rythme envoûtant du Tsapiky, symbole vibrant de la culture du Sud-Ouest de l’île, a été officiellement inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Hier, lors de la 20e session du Comité intergouvernemental à New Delhi, cette distinction vient couronner des décennies de transmission orale, de danses endiablées et de traditions communautaires profondément ancrées dans la vie quotidienne des malagasy. Le Tsapiky, né dans les plaines ensoleillées de Toliara et ses environs, ne se limite pas à une simple expression musicale.

Il incarne une véritable identité collective, un langage corporel qui unit les générations lors de mariages, de fêtes ou de rites traditionnels. Sa sonorité électrisante, mêlant guitares, percussions et danses effervescentes, transporte ses auditeurs dans un voyage au cœur de la vie communautaire malagasy. La transmission orale, pilier de cette tradition, forge un lien social indéfectible, assurant la pérennité de cette pratique face aux mutations modernes. La date du 10 décembre marque une étape majeure pour Madagascar qui voit ainsi le Tsapiky reconnu à l’échelle mondiale. Avec cette inscription, le pays rejoint un cercle restreint de nations dont le savoir-faire ancestral est officiellement protégé et valorisé. Quatre éléments culturels immatériels malagasy figurent désormais sur la liste de l’UNESCO comme le savoir-faire Zafimaniry (inscrit en 2008), le Kabary (2021), le Hira Gasy (2023), et désormais, le Tsapiky. Une consécration qui honore le Sud-Ouest du pays et marque l’aboutissement des efforts portés par l’équipe du ministère de la Communication et de la Culture depuis mars 2024, depuis la déposition de sa candidature à l’UNESCO. Une fierté nationale qui témoigne de la richesse et de la diversité culturelle de Madagascar, tout en soulignant l’urgence de préserver ces traditions vivantes face à la mondialisation. Pour le Gouvernement malagasy, cette reconnaissance n’est pas seulement un honneur, mais aussi une responsabilité. Elle invite à renforcer les efforts de sauvegarde, de transmission et de valorisation de ces patrimoines immatériels, afin que les générations futures puissent continuer à faire vibrer le rythme du Tsapiky et d’autres trésors culturels. Car, au-delà des notes et des danses, c’est tout un peuple qui célèbre ici son identité, sa mémoire et son avenir.

 

Sitraka Rakotobe

 

Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff